Mais au fait: j’me prends pour qui?

Pour Moi.

Et ce n’est pas une mince affaire parce qu’il faut parfois se battre contre soi (l’autre) pour y arriver.

Passionnée de poésie, de musique et de littérature, je traduis. Je suis certainement un transistor lyrique, un transfo analogiste, un aimant géant captant tout le vibre du vivre (ah!) pour tenter d’en révéler l’essence poétique.

Partout où elle se tapit donc, je traque l’âme des choses qui riment, je piste les bruits des palpitants amoureux ou souffreteux, j’aime ce super-pouvoir « tel-empathique » logé dans notre chair humaine que les extra-terrestres et les robots nous envient (peut-être). Je me suis surprise à aimer le calme et le désert aussi: parfois, l’empathie est très encombrée et fait vraiment beaucoup de bruit.

Le projet POPETRY® est né sous la forme d’une idée jouissive dans ma caboche en 2007, alors que j’étais devant mon frigo au fin fond de nulle part et que j’essayais d’expliquer à mon frère qu’il y avait du Baudelaire dans Nirvana. Huit ans plus tard, mes premières traductions poétiques de chansons voyaient le jour et je n’étais plus très sure de ce que j’avançais jadis. Traduire des objets poétiques discrets (des chansons) est une affaire trop incertaine pour mon palpitant en quête de beauté constante (un pléonasme joli?). Voilà pourquoi, j’ai viré de bord et décidé de ne traduire que des poètes, ou des mystiques.

Ce blog reste tout de même. Pour partager. Pour témoigner du plaisir que j’ai eu à lever le voile épais de la pop qui gratte souvent l’oreille pour y trouver de jolies fulgurances poétiques.

Pour me lire ailleurs, c’est ici ou .

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